« restez avec nous »
je suis très occupé ces prochains jours. Mais je promets de récompenser dûment votre patience avec de la mise à jour de « batard! ».
stay tuned!
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La famille ne fait pas de manière et m’intègre des les premiers instants comme si j’étais ici depuis plusieurs mois déjà.
je vous passerais certains détails peu intéressants mais les tâches que j’ai à accomplir ne correspondront pas forcément aux attentes que j’avais en venant ici.
Je pensais travailler dans des champs à cultiver fruits et légumes, au lieu de cela je me retrouve à faire le ménage toute la journée dans des chambres d’hôtels. La neige étant encore bien présente comme vous l’avez vu sur la vidéo, les champs ne sont pas encore cultivés.
Cela ne me dérange pas à outre mesure. L’ambiance générale est très bonne, et faire le ménage n’a jamais été réellement une grosse corvée pour moi.
Je vous fais donc les présentations.
Shige est celui qui est debout avec des lunettes, je suis juste en dessous (mais vous le saviez déjà), je fais des oreilles de lapin à Ayaka qui est venue aider quelques jours à la ferme.
A Gauche : Noboru avec les lunettes, Mote avec la casquette et ensuite Teiiji (To-san) Le papa de Noboru et le fondateur de la POLE POLE FARM.
Sur la photo il manque quelqu’un :
Voici Ka-san. C’est un peu la maman de tout le monde ici.
Un caractère en acier trempé et des humeurs qui changent aussi vite que le temps ici en montagne ^^.
On m’avait prévenu : « Attention, ka-san peut avoir des sautes d’humeur régulièrement, mieux vaut ne pas être dans son giron quand une colère lui prend. »
Je ferais les frais d’un petit manque d’attention à ce sujet quelques jours plus tard ^^.
Je lui pardonne car sa cuisine m’étonne tous les jours. j’ai le droit à une spécialité différente à chaque repas, et les suprises ne manquent jamais. Et puis j’ai toujours apprécié les femmes avec un gros caractère. Allez savoir pourquoi…
Je prends mes marques la 1ère semaine, et je commence à apprendre les différents alphabets Japonais.
Si vous voulez voir à quoi ressemble un français qui se fait interroger sur ses leçons d’hiragana, ça ressemble à ça :
Oui c’est pas joli à voir hein??
^^.
M’en fous, après j’ai droit à ma récompense :
Les petits déjeuners au début restent encore difficiles à ingérer.
Riz / salade / viande / soupe… Tout a très bon gout, mais où sont passés mes foutus croissants et ma gâche du matin !?
Je ne tarderais d’ailleurs pas à être la victime du bizutage à la japonaise : Le natto au petit déjeuner ^^.
Mais je vous raconterais cela au prochain épisode. J’entends mes hiraganas qui m’appellent.
Après la nuit passé au capseru hoteru, je devais rejoindre la préfecture de yamagata dans le nord du Japon pour commencer ma période de wwoofing.
le wwoofing est un système de partenariat entre l’hôte qui héberge et le wwoofer qui vient sur place. Il n’y a pas de salaire, vous travaillez quelques heures par jour pour la personne qui vous héberge, en contrepartie vous êtes nourris, logés, et blanchis.
Le Japon restant un pays assez fermé sur lui même, je trouvais que cela restait un procédé regroupant pas mal d’avantages.
– Vous économisez sur le logement et la nourriture (qui restent deux points importants de l’économie d’un voyage).
– Vous êtes confrontés en direct avec la population locale.
– Vous restez occupés donc vous ne déprimez pas trop d’être parti loin de votre pays.
Je devais donc prendre le fameux shinkansen. Le train que les japonais nous ont copié sur le TGV pour le rendre encore meilleur.
Pour le prendre, il n’y pas plusieurs gares comme à Paris, où vous devez sans cesse vérifier et savoir de laquelle des cinq grandes gares votre train partira. Ici, c’est TOKYO STATION et puis c’est tout!
Comprendre comment prendre son billet est assez simple.
Il existe un super site pour connaitre les horaires et les prix des billets en anglais.
Je vous mâche le travail comme c’est pas permis ^^. Mon blog devrait être d’intérêt public pour tous ceux qui prévoient de partir au Japon.
Une fois que vous avez une petite idée du train que vous voulez prendre, vous allez soit au distributeur automatique soit aux guichets.
Vous avez à choisir si vous prenez une place reservée ou non. si vous ne réservez pas, vous prenez le risque de vous retrouver debout pour le trajet si le train est plein de places réservées.
Un schéma du train est alors montré à l’écran et vous pouvez prendre la place que vous souhaitez en fonction des dispos.
Le prix du billet avec places réservées est évidemment plus cher.
Je prends un billet pour le train de 13H08. Avec une place réservée.
Je monte sur les quais, et j’assiste en direct à l’organisation extrême qui règne autour de ce train, qui dit on, n’est jamais parti en retard.
A votre arrivée sur le quai, vous devez retrouver votre ligne d’attente en fonction de votre numéro de wagon.
Une fois identifié et localisé votre position. placez vous dans la file d’attente correspondant à votre couleur.
rouge : places réservées et non réservées.
vert : billets 1ère classe.
Ca marche comme dans le métro sauf qu’ici vous avez des lignes attitrées. Oui dans le métro, faites attention, (vous qui avez l’habitude de prendre le métro à Paris), ne vous placez devant tout le monde. Sinon vous allez vous faire fusiller du regard.
Regardez : tout le monde attend en file indienne comme aux croisements des rues.
Nous montons tous dans le train vers 13H une fois que le personnel de ménage ait terminé son travail.
Je regarde alors mon Iphone, et à 13H08 ! Le train démarre à la seconde près.
Vive la SNCF et la RATP !
Je décide de profiter des 3h de voyage pour faire quelques cartes postales. Et de retranscrire quelques notes prises avec l’iphone sur un carnet que j’ai acheté au musée GHIBLI.
La japonaise qui est assise à côté de moi regarde longuement le carnet et les cartes postales, et je la vois soudain plonger dans son sac à main.
Elle sort alors une serviette avec un gros totoro dessus.
Nous discuterons tout le voyage dans un « angl-onais » pas très « catholique ». Mais on arrive à bien se comprendre.
Je rencontre donc Reina. Et il s’avère qu’elle va me sauver la vie ^^.
Je lui explique que je dois rejoindre une ferme perchée en bas du Mont GASSAN.
Je dois, pour cela, prendre un bus du « shonai kotsu » (kotsu signifie transports et shonai est la région dans laquelle se trouve la ferme) et descendre à l’arrêt « gassan guchi ».
Elle me propose donc de m’amener à l’arrêt de départ de mon bus.
Le temps de lui demander d’inscrire un petit mot dans le carnet en japonais, que je serais en mesure de pouvoir lire dans quelques mois et nous arrivons à la station de bus de yamagata.
Nous passons par le pôle informations du bus.
Et Reina entre dans une discussion avec l’employé que je ne comprends pas. Mais je la vois froncer de plus en plus les sourcils. Elle est de plus en plus concernée par ce que lui dit la personne.
Je comprends tout à coup le problème.
L’arrêt de Gassan Guchi n’est plus desservi pour la journée. J’apprendrais plus tard que seulement deux horaires dans la journée desservent cet arrêt perdu au milieu de rien.
Elle m’explique alors qu’elle va appeler la ferme avec son téléphone portable et leur expliquer le problème.
15 min plus tard, il est convenu que je m’arrête à l’arrêt précédant gassan guchi : Nishikawa.
Pour votre information chaque arrêt est séparé par 20 min de route.
Reina m’explique qu’elle me laisse entre les mains de l’employé. Il s’occupera de tout et veillera sur moi.
Elle me quitte alors, l’envie de lui faire une accolade ou un bisou pour la remercier est très forte. Mais je suis au Japon… Cela ne doit pas se faire. je me retiens donc.
Je profite donc de ce billet pour lui envoyer ceci. car je sais qu’elle lit le blog.
ありがと ございます reina.
Je prends donc mon bus direction Nishikawa. 40 minutes plus tard j’arrive à destination et je rencontre Shige kun. Un employé de la pole pole farm qui a fait le chemin en voiture pour venir me chercher. Nous partons dans les montagnes direction la ferme. 20 min plus tard, nous arrivons sur place et les présentations commencent.
Voici donc la vue avec laquelle je vais me réveiller pendant un mois.
On continue l’histoire du périple du…(comment c’était déjà?) « camembert au pays du natto »???
Ah non ! Jambon beurre au pays du bento !
J’étais sur le point de vous expliquer ce qu’était un capsule hôtel (en japonais : Capseru hoteru.)
si vous n’arrivez que maintenant et que vous voulez le déroulé de l’histoire c’est ici
Je sors donc du musée Ghibli vers 15h. Ma petite angoisse de la nuit au ryokan me suit toujours. Je décide de rentrer valider ma nuit au capsule hotel.
J’y serais vers 17H.
Pas très accueillant n’est-ce pas???
Hey bien détrompez vous !
–> Je ne vais pas tarder à réellement éprouver l’amour que j’ai du Japon !
En prévoyant mes premiers jours au Japon, je savais que la 3e nuit je devais aller dans un capsule hôtel. Ne me demandez pas pourquoi… je le savais, c’est tout.
Bon ce ne sera pas réellement la 3e nuit non plus, puisqu’on en est qu’à la deuxième, sur le territoire japonais. (la première l’ayant passée dans l’avion.)
En rentrant je vois trois bonshommes en costume qui me dévisagent.
Je m’annonce dans un anglais japonais pas très académique, et l’un des trois monsieurs reconnait mon nom.
Il me tend un petit papier et écrit mon nom suivi de » KIMI ».
J’opine alors du chef et m’exclame « HAI! » (bande d’incultes! Hai = oui) ^^.
Le deuxième va me montrer une photo des capsules et me demande de désigner une des deux sur la photo. Je comprends qu’il me demande de choisir entre celle du bas ou celle du haut. Je choisis celle du haut. Vendre des appartements dans PARIS m’aura appris au moins une chose : il vaut mieux être toujours au dessus de son voisin.
Il me demande ensuite si je suis fumeur ou non fumeur.
Je paye enfin la note : 3700 yens : 30€…
le troisième, le moins aimable évidemment, me demande alors, de prendre mes chaussures à l’entrée et de les mettre dans une consigne car il va me montrer ma capsule.
(mon dieu, j’adore ce mot! j’ai l’impression d’être dans dragonball et d’appuyer sur ces petites gélules qui faisaient des maisons, des voitures etc…)
Si ça se trouve l’inspiration du nom vient de là. ^^
J’ai la capsule numéro 301. Nous montons donc au 3e étage.
Dans un anglais minimaliste, il va m’expliquer comment se comporter à peu près dans l’hôtel.
Il me montre les clés de mon vestiaire et me demande de mettre mon sac à dos dedans.
La capsule en elle même n’a pas de clé. Vous fermez votre capsule avec un rideau coulissant.
Vous vouliez savoir ce qu’est un capsule hôtel, et à quoi ressemble une capsule???
Nous y voilà :
En redescendant, il me montre la photo dans l’ascenseur décrivant ce que l’on peut trouver à chaque étage.
Je découvre alors qu’au -1 il y a un sento.
Le rêve!
L’ascenseur s’ouvre sur l’accueil, mais j’ai décidé que je n’en ai pas fini avec « Monsieur sourire ».
J’insiste : je veux qu’il me suive et qu’il me montre le -1. Je veux tout de suite savoir comment on procède pour y avoir accès.
– Il ronchonne mais il ne me connait pas encore:
J’ai payé, je suis client, Français, parisien, et bougrement têtu quand je veux quelque chose…
Je le vois essayer de repartir derrière son comptoir. Son anglais approximatif devant secouer son honneur et amour propre, il essaye de me fuir le plus vite possible. ^^.
Je le rattrape, et le dirige sans ménagement (et avec toute la diplomatie qu’il m’est gré d’avoir, hum hum !!! *tousse* ^^) dans l’ascenseur.
J’appuie alors sur le -1 !
Je le sens bouillir dans l’ascenseur, mais je ne m’en préoccupe même pas! Je suis bien trop occupé à contenir mon excitation le temps de la descente.
Les portes s’ouvrent… et je tente de cacher ma joie. Je veux garder la face, et ne pas paraître non plus trop débile.
—> Mais c’est trop tard, je suis déjà en train de courir partout comme un gosse a essayer de tout toucher et tout voir.
Le japonais est atterré et tente de prendre la parole pour m’expliquer comment ça marche et vite remonter à son travail.
Le sento est énorme!
Un énorme bain chaud en marbre gris foncé au centre. un bain froid sur le bord !
Des douches tout autour, dans le fond une table de massage avec les tarifs : (Pour 20 mins de massage il vous en coûtera 2000 yens.)
Un sauna, un hammam, une douche haute pression avec des jets partout!
Et de l’eau coulant partout en cascade autour du marbre des grands bains pour venir mourir dans le centre de la pièce où l’évacuation d’eau a été placée!
Bon sang ! ces japonais sont vraiment trop forts!
Nous remontons tous les deux à l’accueil, et mon guide me redonne les clés de ma consigne à chaussures contre les clés de mon vestiaire, pensant que je vais repartir dehors.
Je ne comprends pas trop, et je mets bien 10 secondes à analyser.
Je lui fais comprendre que je veux aller dormir tout de suite. Il me redonne alors la clé de mon vestiaire, un yukata et un caleçon.
Je remonte au 3e étage, il est 18h.
J’enfile mon yukata, vais profiter du sento, je remonte et prends des somnifères, et me couche dans ma capsule.
Je n’éprouve alors pas de sentiment de cloisonnement ni de claustrophobie.
Au contraire, je me sens enveloppé, comme chouchouté par les murs chauds en plastique de ma nouvelle mini demeure japonaise pour la nuit.
C’est magique ! Toute l’angoisse de la veille s’évapore au fur et à mesure et je me sens « tomber » dans la douceur de mon futon et de ma grosse couette comme protégé dans le ventre de ma maman.
J’ai toujours apprécié les espaces confinés et étroits. Je suis donc dans mon élément.
Il est 18H et je m’endors.
Il est alors 3h40. et je suis complètement réveillé dans ma capsule.
J’ai bien dormi, mais par accoups.
Je décide de bouquiner un peu.
4h38 : notez la précision…
Je décide de me confronter pour la première fois à ceci :
Il y en a effectivement partout… et le mythe du café froid japonais ne me rebutera pas à cette heure de la nuit. D’ailleurs je ne suis pas le seul réveillé à cette heure.
Pour la petite histoire je prendrais cette marque suite aux conseils de monsieur qui fait le ménage à mon étage.
C’est tout à fait buvable.
Il est 5 heures du matin, et je me demande alors si le sento est ouvert à cette heure de la nuit.
Hey bien oui!
J’erre quelques minutes parmi les quelques japonais zombifiés par leur fatigue, et je me demande si je vais être assez raisonnable pour décider d’aller me recoucher…
5h01 : je décide que non !
Je me jette sur deux pauvres serviettes qui n’avaient rien demandé, et je me rue dans la moiteur apaisante du sento nocturne!
Bon sang que c’est bon!
Je resterais jusqu’à 7h du matin à faire des allers retours entre toutes les différentes sections des bains. ^^.
Les capsules hotels ont été inventé pour permettre aux salary men qui ont raté leur dernier métro ou qui ont trop bu de rester sur leur quartier de travail pour un prix modique. Ils peuvent ainsi repartir travailler le lendemain sans trop de contraintes.
(Chemises propres à vendre sur place, et ils peuvent se laver.)
Le matin, n’espérez donc pas faire la grasse mat’.
De toute façon le monsieur de la réception aura tôt fait de vous dire dès votre arrivée que vous devrez quitter votre capsule au maximum vers 9h…
On ne verrait pas ça dans un hotel classique. ^^
Ne soyez donc pas étonnés qu’à 7h vous assistiez à ça :
Tout d’abord : qu’est ce qu’un « Onsen », et qu’est ce qu’un « Sento »?
Si vous vivez au Japon, vous aurez souvent à faire la distinction. Les japonais ont un rapport au corps et à l’eau complètement différent du notre. Le corps nu n’est pas tabou, et l’eau y est salvatrice et abondante. Les japonais travaillant beaucoup comme tout le monde le sait, l’eau, le soir, peut « rincer » toute une dure journée de labeur en quelques minutes seulement. Onsen et sento désignent tous les deux des lieux d’aisance ou de toilettes où l’eau revêt de nombreux visages :
elle peut être divine (bains de pieds au temple YUDONO)
plaisir (Sento privés en extérieur avec vue sur montagnes)
utile
médicale (beaucoup de sources ont des propriétés médicinales).
Apprenons à faire la différence entre les deux :
-« Onsen » désigne une source d’eau chaude naturelle jaillissant avec l’aide ou non de l’homme. Ensuite elle peut servir à des bains ou à des lieux sacrés.
-« Sento » est un bain où l’eau est chauffé par l’homme par divers moyens. Elle est ensuite filtrée et envoyée dans des bains ou douches.
Oui! je mets une fille toute nue, et alors !? c’est mon blog ! je fais ce que je veux ^^.
Si vous allez au Japon, vous irez sûrement dans l’un des deux au moins une fois.
– Permettez moi de vous aiguiller sur les différents comportements à y adopter.
Onegai shimasu !
Tout d’abord : – Sachez que tout tatouage ou piercing peut vous valoir un refus d’entrée. Les tatouages yakuzas (mafia japonaise) ayant refroidi pas mal de directeurs de ces lieux de villégiatures, les réceptionnistes ont pour consigne de ne faire aucune distinction sur les « décorations corporelles. »
– Toute infection des pieds ou de peau peut également vous valoir un refus d’entrée.
Ensuite à l’entrée : Comme d’habitude : on se déchausse.
Placez vos chaussures dans un box ou un « coin locker » (consigne à clé et souvent à 100 yens que vous pourrez reprendre à la réouverture, comme à la piscine).
On paye bien sûr son entrée. En général 300 yens par personne : 3€.
Si vous êtes dans un Onsen : vous passerez surement par un petit magasin et par de grandes salles de repos (souvent payantes : cherchez une sorte de distributeur à ticket, et payez environ 300 yens pour avoir un accès à ces salles.) Vous trouverez également un restaurant et de grandes salles à tatamis avant d’entrer dans la section « bains ».
Certains sento ou onsen sont réservés uniquement aux hommes !
Hey oui! ces japonais, ont encore, une fois de plus, tout compris… 😉
Je rigole bien évidemment… quoique…
Assurez-vous donc que celui dans lequel vous vous rendez est mixte si vous êtes du sexe fai… oops pardon… ^^ si vous êtes une femme. Sumimasen ^^
Section bains :
Première chose à faire : Prendre deux serviettes de tailles différentes.
Une grande pour bien évidemment vous sécher. Et une petite, pour placer devant votre sexe pendant tout déplacement ou pose suggestive. –> Personne n’a envie de voir votre « umeboshi » écrasé sur la chaise en plastique sur laquelle vous vous apprêtez de vous asseoir!
En général, tout onsen ou sento qui se respecte fournit tout ce dont vous avez besoin. Néanmoins apportez les vôtres. On n’est jamais mieux servi que par qui vous savez….
Prenez vos deux serviettes et procédez à la deuxième étape :
Dirigez vous vers les nombreuses douches et lavez vous, tout sale que vous êtes !
Vous devez vous laver pour accéder aux bains. L’eau étant précieuse et partagée par tous, il serait inconvenant d’entrer dans l’eau commune pour vous y laver.
Donc :pas de savon dans le grand bain !
–> savon uniquement dans les douches. Se raser et se laver les dents y est autorisé aussi.
Vous verrez toujours un petit tabouret en plastique et une bassine posée dessus . Asseyez vous sur le tabouret, et servez vous de la bassine si vous le souhaitez (moi perso, je trouve ça inutile). Si vous souhaitez vous fondre dans la masse, ne prenez pas votre douche debout.
Repérez bien les écritures et mémorisez les car les deux bouteilles ne seront pas tout le temps traduites.
A gauche le savon pour le corps.
A droite pour les cheveux.
Ensuite le modèle de douche sera souvent le même. avec deux gros boutons en général. Bouton pour la douche et bouton pour remplir une bassine pour se rincer.
Le bouton que je vous montre a son importance dans les salles de bains privées. Vous aurez peut être à appuyer dessus si l’eau chaude ne vient pas.
Ne rigolez pas, la première fois je suis resté près de 5 minutes à attendre l’eau chaude car on ne m’avait pas expliqué ce que c’était…
Une fois que vous avez fini : Nettoyez bien votre place et remettez bien le tabouret et sa bassine comme vous l’avez trouvé. Comme si vous n’étiez pas passé.
Ok! maintenant que vous êtes propre, vous pouvez aller dans le bain. MAIS !!!
On voit pas trop mes fesses là? ca va?
hey oui… vous pensiez que c’était terminé??
Vous n’avez toujours pas compris hein !
Si vous êtes un homme et que vous croisez quelqu’un dans un espace exigu :
(Si l’endroit vous le permet) :
– établissez un ordre de passage afin de ne pas vous toucher. Dois je vous rappeler que vous êtes tous les deux nus? Les japonais n’aimant déjà pas trop les contacts étant habillés… Imaginez : nus… Qui plus est, avec un étranger de surcroît! (- n’essayez même pas d’imaginer la torture que ce serait pour ce pauvre japonais… vous n’y arriveriez même pas ^^.)
(Si l’endroit ne le permet pas) :
– Ne vous croisez pas zizi contre zizi… Tournez vous et croisez vous fesses contre fesses. Si la personne est assise et que vous devez passer devant elle. placez votre petite serviette devant vos parties sensibles et restez le plus discret et digne possible ^^.
Je vous avais prévenu : Le japon est un pays difficile et très régi par des codes ^^. La transgression en devient un art. Et je suis français. Je suis donc un artiste ici ^^.
Vous pouvez maintenant essayer d’entrer dans l’eau du bain. Oui… essayer…
Je vous mets au défi d’entrer d’un coup dans l’eau… Je vous laisse découvrir par vous même quand vous y serez.
Quand je vous dis que c’est un défi de rentrer dans l’eau… Notez ma couleur écrevisse…
Dans tout lieu de ce type, vous trouverez au minimum des douches, un bain chaud, un bain froid, et un sauna ou hammam. Dans les plus luxueux, d’autres surprises vous attendront.
Je vais vous donner la marche à suivre si vous ne voulez pas paraître novice.
comme on l’a déjà dit : vous vous lavez aux douches.
ensuite bain chaud pour 3 mins.
sortez du bain 1 minute pour vous reposer et laisser le corps revenir à température normale.
sauna 5 mins.
bain ou douche froide
revenir dans le bain chaud pour 5 mins.
sortez du bain et reposez vous encore.
répétez étape 2 et 3 jusqu’à une limite de 5 répétitions.
tout ceci restant de l’ordre de la suggestion. Pour ma part je fais au maximum deux entrées en bain chaud.
Ensuite nous allons explorer les salles de bains privées :
Cela reste le même processus que les bains publics.
on se lave
on se rince
on ouvre le bain
on profite et on se relaxe
bien sûr, après, on referme le bain et on range un maximum. On pense à son voisin ici !
ahhh.. qu’est ce qu’il faut pas faire pour vous apprendre… c’est pas facile tous les jours…
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Nous entrons maintenant dans la section « BUBU! ».
dans le grand bain , tu ne sauteras pas
dans le grand bain, tu ne péteras pas
dans le grand bain, tu ne feras pas pipi, ni autre chose…
discret, tu resteras
pas trop longtemps fixé sur le zizi d’un japonais, tu resteras
j’avais envie de mettre ce titre depuis longtemps. j’aime être grossier 😉
Pour parfaire votre culture japonaise, je vais aujourd’hui vous initier aux toilettes du futur !
Si vous avez lu mon précédent article parce que vous avez passé l’épreuve ultime d’entrer chez un japonais, vous aurez sûrement besoin de mon mode d’emploi pour la survie de vos petites fesses devant ça ^^ :
Non ! ceci n’est pas une machine à voyager dans le temps !
Dans un premier temps, nous allons mettre en pratique la première leçon de manières japonaises :
Vous verrez sûrement en rentrant dans les toilettes, des chaussons prévus uniquement pour la pièce des toilettes.
Encore une fois : Déchaussez vous et mettez ces chaussons à vos pieds !
ensuite vous trouverez ce panneau de contrôle le long de l’assise ou sur le mur en séparé.
Voici à quoi nous avons à faire ici.
Je ne vais pas vous apprendre ce que vous avez à faire dans cette petite pièce, mais je peux vous expliquer comment « terminer en beauté » 🙂
–> Oui je rigole sur ce sujet sensible en France, car les japonais ont un rapport avec le corps complètement différent du notre. Et cela fait plaisir !
Il m’arrive régulièrement maintenant que l’on me demande comment cela s’est passé quand quelqu’un me voit sortir des toilettes.
(Je ne vous cache pas qu’au début j’ai été choqué et j’en ai pas mal rigolé !)
Mais les japonais savent que nous faisons tous la même chose dans cette pièce et que personne n’y est supérieur à un autre. Donc cela en devient très naturel.
Les bruits de corps en sont d’ailleurs très bien tolérés et pas dissimulés du tout.
Cela est pareil avec le bruit que vous devriez faire en mangeant des « ramen »(pâtes japonaises). –> Impensable à Paris, il est vivement conseillé de faire beaucoup de bruit en mangeant pour montrer à votre hôte que vous appréciez ce que vous mangez. Nous traiterons de ce sujet dans un autre billet.
Voici donc votre engin pour entrer au pays des merveilles :
( Sachez avant tout que la cuvette est souvent chauffée, ne soyez donc pas étonnés d’y apprécier une chaleur accueillante en vous asseyant ^^).
Je vous conseille tout d’abord de régler cette molette. Elle gère la puissance du petit jet d’eau qui va venir vous nettoyer là où nous savons. A gauche le jet est très faible et plus vous tournerez vers la droite, plus le jet sera puissant, jusqu’à entrer dans la « danger zone! » ^^
Ce bouton activera le jet d’eau.
Celui-ci est pour activer le jet d’eau pour les filles ^^ (pour le plus grand plaisir de ces dames).
réglage avant et arrière de la direction du jet d’eau.
Fonction massage. Non ! vous ne rêvez pas ! La première fois que j’ai appuyé sur ce bouton, je ne vous cache pas que j’étais aux aguets, et prêt à une retraite en bonne et due forme. En fait cela active juste le jet d’eau par accoups. Je n’ai pas vraiment compris a quoi cela pouvait bien servir ^^.
Une fois que tout est propre, appuyer sur ce bouton pour arrêter le jet.
La chasse d’eau se trouvera en général au même endroit que nos toilettes.
A la différence qu’une fois activée, le robinet sur le dessus de la chasse d’eau se mettra à couler pour vous permettre de vous laver les mains.
vous voilà fin prêts !
Je le vois venir de loin : certains vont me demander ce que j’en pense. (D’ailleurs, certains l’ont déjà fait).
Hey bien pour en avoir maintenant testé de nombreuses, à mon retour en France, je songerais longuement à m’en faire installer si je le peux là où j’habiterais dans les années futures.
C’était Quentin Sama en direct des toilettes de Nishikawa! A vous les studios !
voici comment vous comporter afin de ne pas faire d’impair à la française ^^.
Etre invité chez un japonais relève souvent du miracle voire de l’exception. C’est donc un privilège. Je vais donc vous guider afin de ne pas dissuader votre hôte japonais de renouveler l’expérience ^^.
Vous êtes prêt?
carnet et crayon en main?
Ikemasho! Onegai shimasu!
La première évidence, (et les petits connaisseurs de la culture japonaise le savent) :
– on se déchausse dans une maison japonaise.
mais cela resterait trop simple (donc pas japonais du tout ^^) si cela en restait là.
Vous noterez régulièrement des différences de niveau ou de sol dans toutes les maisons japonaises. Signalées par des marches ou par des caillebotis en bois. Restez attentifs à ces changements de sols ou surfaces et vous n’hérisserez pas le poil soyeux de votre hôte japonais ^^.
Souvent, en liaison avec ces changements, vous noterez des paires de sandales ou chaussons (ou slippers) afin de pouvoir enfiler de suite le bon soulier selon l’endroit ou vous vous trouvez.
les japonais font en général deux distinctions différentes : l’intérieur (qui doit rester en toute condition insouillé) et l’extérieur où les semelles peuvent avoir été en contact avec la terre ou autre.
Pour exemple, nous allons prendre mon cas : ma chambre se trouve au -1.
Dans ma chambre : le sol est recouvert de tapis et autres, nous sommes donc en milieu intérieur. Donc slippers ou chaussettes obligatoires.
Pour rejoindre les cuisines et la salle à manger je dois monter au RDC.
Nous allons donc voir si vous suivez. La sortie de ma chambre ressemble a ceci :
Que dois je donc faire ?
Je dois prendre une des paire de sandales ou chaussures et les mettre afin de traverser cette pièce. car je vais passer sur une partie extérieure.
Mais avez vous remarqué quelque chose?
Oui ! bien !
Caillebotis en bois signifie changement de statut de sol. je vais donc devoir rechanger de souliers.
Nous passons donc en milieu intérieur comme nous l’indique la moquette verte.
Nous accédons presque à la cuisine et salle à manger. voici la fin des escaliers :
je vois que vous suivez; je vais devoir une fois de plus enfiler des sandales.
Nous passons en milieu public et de travail. (cuisine et salle à manger où les clients viennent manger.)
–> Restez en toute circonstance attentif à cela et vous ne ferez pas d’erreur.
Mais à vos débuts vous serez tellement les yeux en l’air à regarder partout que vous ferez surement une ou deux erreurs. Rien de grave cependant. Les japonais restent très tolérants.
Dites vous simplement que les japonais savent que vous voudrez prendre le temps de regarder le décor et l ambiance de chacune des pièces, ils sont conscients de la rayonnance de leur culture pour tout étranger.
Ils vous laisseront donc le temps de regarder tout autour de vous une fois bien chaussé ou correctement installé.
Donc baissez quelque peu les yeux, le sol mérite également d’être observé ^^. Cela fait partie de l’humilité imposée dans la renonciation qui règne au Japon.
J’étais donc parti me doucher pour partir ensuite au musée Ghibli.
Je pensais faire un petit crochet à la JAF (japan automobile federation) afin de faire traduire mon permis. Le décalage horaire, oui encore lui…, me fera réaliser trop tard que je tente de m’y rendre un samedi… les bureaux seront fermés.
F…..G jetlag!
Je redescends revigoré par la douche vers 9h30.
Je croise alors Marine dans le lounge qui déjeune. Elle aussi semble rassurée de me retrouver en un seul morceau au kimi après mon périple de la nuit d’avant.
Elle me pose alors une question très pertinente !
« Vous déjeunez à la japonaise ou à la française? »
god damn it! Je l’avais pas vu venir celle-là…
Je n’ai rien préparé pour le petit déj et il est vrai que je suis très attaché à un régime spécial le matin :
–> du sucré, rien que du sucré et encore du sucré !
Je reprends un choc de culture dans les gencives, et je me dis que les croissants ne vont pas tarder à me manquer!
je prendrais deux verres de thé vert au distributeur d’eau chaude de l’hôtel. Et je décide que j’aviserais sur le chemin, le petit déj à la japonaise ne passant vraiment pas pour le moment.
Je ferme mes valises, les donne au réceptionniste et je me mets en route vers 11H.
Je prends la ligne « JR chuo line ». pour mitaka, et je suis « MEI ».
Le métro s’arrête longuement à un arrêt. Je sens alors le coup foireux car près de 90% des gens descendent pour aller sur le quai en face. Je sors mon plan de métro pour voir ou serait mon erreur.
Et un papy japonais à coté de moi me lance une phrase avec du « uka ». (forme interrogative du verbe en japonais).
Je comprends alors qu’il me demande où je vais.
Je lui balance donc du « mitaka ».
Il me fait alors signe de vite descendre et d’attendre sur le quai d’en face.
En effet ! le métro repart direct dans l’autre sens… La crise !
Arigato ojii-san !
12 H : Je descends à Mitaka. j’achète des bananes, de la volvic (oui oui!) et un anko daifuku.
et je me mets en route pour le musée Ghibli.
Le temps de m’imprégner de toute l’ambiance de ce quartier je serais arrivé à 12H30.
Oui ! Vous allez avoir droit souvent à des photos de voitures ! Autant vous y faire.
Le musée à cette heure ci est presque vide. Je profite donc de toute l’atmosphère du musée.
Autant vous prévenir de suite : Le musée est minuscule et les photos interdites à l’intérieur.
on y trouve des installations artistiques autour des différents univers du studio.
Des pièces décorées, comme un bureau de dessin de Hayao Miyazaki.
Le musée explique que chacun doit garder l’atmosphère secrète du musée, et que les photos restent interdites car cette ambiance reste conservée dans son exclusivité.
A chacun de faire l’effort de venir au Japon pour éprouver ce que Miyazaki san voulait nous montrer.
Un petit film est proposé à tous les visiteurs tous les 1/4 d’heure.
Et je ne peux résister de vous faire partager ce que j’ai vécu malgré cette « interdiction ». Donc j’ai cherché sur internet et j’ai trouvé une capture « sous le manteau » du petit film. J’estime que tout le monde devrait accès à tout… donc…
Attention ! je vous préviens. Ce film n’est pas de moi, et si vous comptez aller un jour au musée, ne cliquez pas sur le lien.
l’arrivée à narita se passera toujours bien pour quiconque voyage au japon.
croyez moi, c’est tellement bien foutu que même les yeux fermés, on arrive au bon guichet. donc pour ceux qui sont un peu inquiets de ne pas parler japonais : daijogu ! ( ca va!)
je récupère ma grosse valise et l’on me dirige au contrôle bagages.
– bah oui… les japonais savent bien que le travail de ces mamas blacks ne vaut pas grand chose…
elles ne seraient même pas foutues de trouver un couteau suisse dans un sac……..
donc autant revérifier……
( l’ironie est elle bien passée là? … non, parce que faut me le dire hein!).
le douanier japonais reste tout de même très aimable et je vois même qu’il compatit à ma douleur quand il va me demander d’ouvrir toute ma valise…
oui vous avez bien lu…
cette fois c’est la valise que l’on me ruine…
je prends tout cela avec humour :
– je suis au japon
– j’ai ma gaijin card
– il fait bon
– je suis complètement ramassé par le vol
– et je pue la sueur !
« ok man! bring it!
c’est ma valise que tu veux!??? »
« ok!!! on va se la faire a deux! mais alors faudra m aider a la refermer! »
hey bien vous ne me croirez peut être pas, mais le douanier m aidera a refermer la valise avec l aide d’un de ses collègues qui montera a genoux dessus pour que nous puissions fermer la fermeture éclair.
yokoso japan.
vient ensuite l’épreuve redoutée, pour tout « gaijin » (étranger)
le choix du téléphone portable et le forfait.
autant vous le dire. je n’ai pas encore de conseils à vous donner à ce sujet ^^. nous sommes le 5e jour quand j’écris ce post et je n’ai toujours pas compris comment ça fonctionnait…
j’abandonne et je décide d’aller a mon ryokan.
que nenni!!!
c’était sans compter la fatigue du vol mon coco!
étant parisien, je pensais maîtriser le métro direct.
sans un cerveau fonctionnel, c’est plus compliqué.
je passerais juste prendre ma suica card et je déciderais de prendre un « limousine bus » à 30€ qui m’emmènera près du kimi ryokan. c est cher, mais je n’avais plus assez de courage en poche.
qu’est ce que la suica card???
ca ressemble déja à ça :
le métro de tokyo ayant un fonctionnement spécifique, je vous conseille de la prendre de suite dès votre arrivée à tokyo.
elle coute 2000 yens, mais vous serez crédité de 1500 yens dessus. donc pour les balèzes en maths : oui, la carte coûte 500 yens. (pour les euros vous enlevez deux zéros.)
dans le métro tokyoite, vous payez à la sortie. en fonction du ticket de l’entrée. C’est un peu comme sur l’autoroute. Et les compagnies de lignes sont différentes.
Cela peut devenir un vrai casse tête.
la suica vous permet de juste poinçonner à votre entrée et à votre sortie. elle se charge de redistribuer votre crédit aux différentes compagnies.
mon bus à narita arrive enfin. je charge mes affaires en soute et monte pour 1h de bus.
je vois enfin a quoi ressemble le japon, et des petites larmes me poussent au bord des yeux, en pensant a tout ce que j’ai laissé derrière moi face à la beauté inégalée de ce pays.
je ravale vite mes bébés larmes. il n est pas convenable de pleurnichouiller au japon!
soudain je me rends compte que l’autoroute sur laquelle on roule me semble familière…
je regarde alors les panneaux verts de l autoroute et je vois écrit en gros « wangan ».
sugoi ! wangan desu! (super, c est la wangan).
.
.
.
oui…. alors… pour les incultes encore parmi nous…
qu est ce que la wangan…??? hum???
c’est une autoroute culte au japon pour ses courses tard dans la nuit ou des voitures gonflées souvent a plus de 1000 chevaux viennent dépasser allègrement les 320 kmh…
elle a ete rendue célèbre par le manga « wangan midnight » et surtout par la « top secret » team avec en tête smokey nagata et ces voitures de plus de 1000 chevaux.
si vous me connaissez, vous devez savoir combien j’aime la mécanique. je suis donc très heureux d’être accueilli par la reine des autoroutes japonaises.
40 min après nous arrivons donc a ikebukuro. je sors mon plan du kimi ryokan et commence a m’orienter facilement.
je suis sur place en 15 min comme indiqué sur le plan. tout est donc très précis.
Qu’est ce donc qu’un ryokan??
Le ryokan est une grande maison de construction japonaise assez grande pour abriter le propriétaire et des hotes. Vous payez votre chambre comme dans un hotel, et le propriétaire est là pour la réception.
dès l’entrée, c’est le dépaysement.
Il est alors environ 14h.
mais l’exotisme ne va pas durer longtemps.
on me demande Si j’ai une réservation dans un anglais parfait. et le jeune homme est très serviable.
je m’annonce. montre mon mail de réservation.
et là, … (non! pas patatra!!!) le jeune homme ne me trouve pas et ne comprend pas.
il regarde les dates et m’explique que ma réservation avait été faite du 1 au 3.
je lui dis que c’est bien ça et j attends donc qu’il me donne les clés, soulagé qu’il m’ait enfin retrouvé.
sauf que… en regardant de plus près mon iphone… je vois que nous sommes le 2…
bah oui!!! je Suis novice en voyages moi!
je croyais qu’en volant vers le japon on voyageait contre l heure. et qu’en partant de 11h a paris j arrivais a 10h le même jour a tokyo….
oh ca va hein!!!
le jeune homme est confus et consulte tout de suite pour voir si il a une chambre de libre.
il m en trouve une exceptionnellement au rdc. je la prends de suite.
me voilà installé.
4 tatamis et demi plein de japon et le futon rien que pour moi.
je suis en plein rêve.
J’ai à peine le temps de prendre mes marques que je reçois un mail d’une amie japonaise, qui me propose de la rejoindre à la station roppongi à la sortie « Tokyo midtown ».
J’hésite longuement. Je n’ai pas réussi à me diriger tout à l’heure à Narita, mais j’ai vraiment besoin de rencontrer des habitants de tokyo et certains parleront francais m’informe t elle. Mais ces informations sont vraiment imprécises et limitées.
Je décide donc de prendre une douche rapidement et de faire une sieste pour avoir les idées plus claires.
le ryokan fournit tout.
jai d’ailleurs remarqué que tout était toujours fourni dans les hôtels japonais. inutile donc de vous munir de trop de choses. tout est là, a portée de main.
je redescends, propre, me coucher en yukata dans mon Super futon que je mets bien au milieu de la pièce.
Le rendez vous est à 20h, je me réveille vers 17h afin de me préparer.
Je décide donc de demander conseil au réceptionniste de kimi.
C’est alors que je vais rencontrer « Marine ».^^. Une française ayant fait ses études au japon et qui repasse de temps en temps au kimi.
Écoutant quelque peu la discussion, elle se propose de m’aider voyant que je suis francais.
Je décide donc de vraiment tenter le tout pour le tout et d’y aller. Elle semble inquiète et se demande si je vais un jour, réussir à rentrer ^^.
Arrivant à roppongi je cherche du wifi afin d’envoyer un mail à Yuka. Elle me répond qu’elle aura quelques minutes de retard mais qu’elle sera bien là. Je suis rassuré. J’y suis arrivé!
La suite est extraordinaire.
Yuka ne s’est vraiment pas moquée de moi.
Le restaurant est purement authentique : que des japonais dedans, le décor est comme dans un film, et je me sens arrivé dans le Japon contemporain. Les salary men sont tout autour de moi en train de rigoler fort en s’alcoolisant pour oublier leur dure journée de travail, et je fais la connaissance de toutes les personnes autour de la table.
Le restaurant ne servant que du poisson, Yuka m’aide en me commandant des plats a base de légumes.
(je ne mange pas de poisson. parce que je n’aime pas ça, et les poissons sont encore pêchés aux alentours de fukushima).
Je suis exténué, je m’excuse très régulièrement auprès de tout le monde de ne pas être très loquace. Mais je passe une soirée en tout point exceptionelle.
Encore merci Yuka!
Nous rentrons tous ensemble dans le métro du retour vers minuit. Et je suis escorté jusqu’à ma station par deux amies japonaises de Yuka qui doivent être inquiètes de mon état de fatigue. ^^. Si elles me lisent je leur fais des gros bisous.
J’arrive enfin au kimi, où je croise le sourire soulagé du receptionniste qui me voit rentrer à bon port. ^^.
Je pars me coucher.
à 2 ou 3h du matin. je suis complètement réveillé.
et j’ai alors une énorme crise de panique.
si vous voyagez au japon en vous détachant de tout pour un an. en laissant des choses importantes derrière vous, votre cerveau ne vous lâchera pas!
j’ai tout essayé cette nuit là : euphytose, somniferes : rien!
j’étais en train de me dire que je faisais la plus grosse erreur de ma vie. et que j étais à la première nuit de tout foutre en l air.
je pensais vraiment repartir dès le lendemain matin…
j’ai alors vérifié si quelques amis étaient dispos pour parler.
et « marina » (pour la sécurité des intervenants de ce reportage, les prénoms ont été modifiés) m a sauvé la mise. ^^.
elle a su être là pour m’aider dans mon coup de blues, m’a écouté et remonté un peu le moral. Je lui fais donc aussi de gros bisous!
je n’en ai pas dormi pour autant.
je me suis donc préparé à partir au musée ghibli le lendemain.
le problème, c’est que je n’avais pas de chambre pour le lendemain.
et je commençais a me dire que j allais me trimbaler tous les sacs et l’énorme valise jusqu’à « mitaka » qui est a 40 minutes en métro de tokyo.
pour ensuite revenir le soir et avoir encore a trouver une chambre dans un hôtel quelconque, le kimi étant complet toute la semaine à cause de la golden week.
La golden week est la première semaine de mai regroupant beaucoup d’événements nationaux dont « kodomo no hi » (le jour des enfants ou le jour vert), jour où les garçons d’environ 12 ans deviennent adultes.
toutes les villes japonaises se parent de koi nobori (bannières carpes koi) qui volent au vent et qui sont censées représenter la structure familiale.
on m’a appris ici que le fanion arc en ciel représentait les membres morts de la famille, la grosse carpe: les grands parents, la plus petite: les parents, et les plus petites : les enfants. Mais d’autres disent que les différentes carpes représentent des valeurs que l’on souhaite voir adopter par les jeunes garçons devenant des hommes.
. Le Japon est alors assailli d’une foule de touristes, et les hotels sont pleins à craquer…
« qui a murmuré que j’etais inconscient d’arriver au japon pour la première en pleine golden week au fond de la classe??? »
– je continue de hanter les couloirs du kimi pendant la nuit avec l ambiance sonore du film que regarde la maman du propriétaire du ryokan.
je pars m allonger vers 7h, et la fatigue m’emporte pour deux petites heures de Sommeil.
je me réveille en sursaut vers 9h. Et décide d’aller voir si le jeune homme de l’accueil est arrivé.
je lui explique mon souci, et sans attendre il me dit qu’ils garderont mes valises toutes la journée.
god bless you kimi ryokan!
la générosité japonaise me semble déjà sans limites.
j’ai donc l’idée de lui demander si il y a un capseru hoteru dans le coin. (j’expliquerais dans la prochaine mise à jour ce qu’est un capseru hoteru.)
il vérifie sur internet et m’en trouve un à 500m. 3700¥ la nuit (env 30€). je lui demande si on peut réserver.
Il explique alors au patron que je suis étranger et que je voudrais être sur d avoir une capsule ce soir. Car on ne réserve pas dans un capseru hoteru. le patron lui dit qu’il informera ses employés que j’arriverais ce soir.
tout commence à se dégoupiller.
Je conseille donc à toute personne arrivant sur tokyo, de réserver ses deux premières nuits au kimi ryokan. Le lieu est exceptionnel et le service sans égal.
le temps a filé tellement vite durant ces 5 premiers jours que je n’ai pas eu le temps d’aller sur internet.
je ne sais donc même pas comment je vais vous raconter tout cela.
heureusement, j’ai commencé à tenir un journal où je consigne par jours certains événements marquants.
je vais essayer de faire précis et concis, un pavé de lecture n’a jamais été agréable à lire.
commençons au 1 mai. vers 6h du matin.
je termine juste le ménage de l’appartement que l’on m’avait prêté à Paris (merci mon lolo!).
les valises sont prêtes depuis hier soir. pas besoin d’y toucher.
mon vol est à 11h45. j’ai le temps.
je prends calmement le metro.
l’enregistrement effectué, je me rends au controle des bagages a mains.
et là : patatra!!!
je vois la mama black qui controle mon sac aux rayons X appeler du renfort.
deux douaniers arrivent alors, et je me dis que, finalement, je ne vais peut etre pas partir tout de suite…
on me range sur le coté, moi et mon pauvre sac non désiré.
on me demande d’ouvrir le sac. – > une semaine de partie de tetris avec mon sac, perdue en quelques secondes!
la douaniere me fait tout vider. et je la vois qui fait grise mine.
je lui demande ce qu’on cherche.
elle ne peut me répondre. cela doit faire partie de ses procédures de securite du travail. Je dois sortir de moi même l objet litigieux, histoire de me passer l envie de faire sauter cette paire de chaussettes a l explosif virtuelle devant elle.
je pense alors à ma mini poche secrète sur le dessus du sac où je range les objets importants.
et soudain : « c’est le drame! ».
en ouvrant la mini poche je vois mon couteau suisse.
« bougre d’âne! tu pensais à quoi???
prendre l avion avec un couteau??? »
(oui désolé… je vais souvent me parler à moi même sur ce blog. ^^)
mon pauvre couteau suisse de mon enfance! –> Celui là même, que mes parents m ont acheté en suisse après une semaine de travail au corps en vacances de neige. (comprenez : pleurs et suppliques incessantes, pour qu ils m achètent ce gros truc tout rouge que je voulais depuis si longtemps).
n’empêche… je l ai gardé jusqu en ce fameux jour du 1er mai 2013! quand, une douanière sans coeur, me demanda si je lui donnais mon accord pour la destruction!?
il ne m’a pas semblé que j’avais le choix ^^…
-Cette épreuve terminée, je rejoignais ma porte d’embarquement et quelques minutes après, mon avion.
je surpasse ma petite tristesse, en voyant que l on me place en queue d’avion, seul, car l’avion est presque vide.
j’ai toutes les hôtesses russes rien que pour moi ! LIIIII!!!!
j’aime beaucoup être en queue d avion, car la poussée et l’angle au décollage sont plus intenses.
certains n aiment évidemment pas ça. (ils ou elles, se reconnaîtront. ^^)
le décollage se passe très bien. Le diner est alors servi très rapidement. Le seul petit bémol est qu’il n’y a pas d’écran dans l’avion donc pas de film.
Etant seul sur ma rangée de 3 sièges je décide de m’y allonger pour essayer de dormir.
Les hôtesses russes me réveillent alors a la descente vers « sheremetyevo » avec des bisous… je déconne bien sûr. ^^. j’aurais du payer mon billet d’avion légèrement plus cher… ^^
j’arrive à ma correspondance avec un comité d’accueil :
j’attends alors deux petites heures en me connectant sur le wifi de sheremetyevo pour dire à ceux qui sont en ligne que je vais bien.
Quelques jours avant mon départ, j’avais lu sur un blog que prévoir de quoi faire une petite toilette pendant les correspondances pouvait etre agreable : je confirme !
A Roissy javais acheté des lingettes bébé et une brosse à dent. Je squatte donc une cabine de toilettes russes avec tous mes sacs et décide de prendre mon temps afin de me rafraîchir.
Ceci est donc valable pour tous : voici un petit conseil bien sympa :
Si vous faites un trajet de longue durée avec correspondance : lavez- vous!!!
votre voisin de siège sur votre prochain vol vous remerciera et votre moral aussi.
J’embarque enfin pour le japon dans un magnifique A330.
Et oui, vous ne rêvez pas ! Je choisis de regarder du « glee ».
J’assume ! J’aime glee !
– Bon, à ce moment précis de lecture, (ou même un peu avant…), vous allez me dire :
« c’est bien beau tout ca, mais quentin!!!, on s’est pas inscrit sur ton blog pour écouter ta life… Fais péter les photos du Japon, gros ! »
ok ! … voilà ! ^^
Vous m’avez pris pour un jambon ou quoi?!
C’est juste le message que j’ai reçu de mon fortune cookie juste avant de poser les pieds sur le pays du soleil levant. Je me suis senti, un peu rassuré.
Quelques minutes après… je foulais de mes deux pieds le Japon…
l’accueil est très formel mais agréable. Il est très facile de se retrouver au Japon car tout est écrit en anglais en dessous.
J’arrive donc à la douane. et je reçois donc ma fameuse « gaijin card ».
Je suis enfin « accepté » sur le sol japonais pour un an les amis!!!